Maroussia profite de la nuit pour s’infiltrer dans l’Académie de cirque Fratellini. (…) )…( Quel meilleur lieu que celui imaginé par une personnalité historique du cirque, Annie Fratellini, pour se représenter et réimaginer quelques facettes de son spectacle manifeste Circus Remix : mais au fond, qu’est-ce que, que peut (et veut) le cirque ?
Dans le silence de la nuit, (…) )…( Arte en Scène la suit dans cette effraction où, en femme-orchestre, elle se dédouble en autant de numéros qu’elle met en scène : saut de la mort, marche au plafond, corde à équilibre, micro en l’air.
Sans parler (…) )…( ( en référence à l’interdiction de la parole au cirque décrétée dans les années 1800) et sans spectateurs (…) )…( ( en référence à l’interdiction des spectacles actuelle), l’artiste de cirque s’entoure d’une troupe de mots dits à la radio par Henri Michaux, Françoise Héritier (…) )…( , Laure Adler, Maurice Féaudierre, Caroline Champetier, Nathalie Castagnié, Claude Villers, Caroline Hodak, Peter Sloterdijk, Bernard Kudlack, Miguel Gomes, Jacques Derrida, Alexis Gruss, Georges Steiner, Wim Wenders, Slavoj Zizek, Béatrice Dalle, Patrick Declerck, Philippe Fossati, Jean-Luc Godard, Geoffroy de Lagasnerie, Pierrette Bloch, Emmanuelle Riva, et Alain Veinstein. Avec eux, elle s’adresse à nous droit dans les yeux (…) )…( ( et les oreilles), n’hésitant pas à convoquer des sujets actuels méritant (…) )…( flexions et réflexions.

Maroussia Diaz Verbèke est une jeune artiste de la nouvelle génération du cirque. Sa compagnie “Troisième Cirque” tend un fil à travers le temps, entre le premier ( le cirque classique) et le deuxième ( le cirque contemporain). (…) )…( En parallèle de cette performance solo, elle circographie des spectacles collectifs internationaux tels que Fiq! (Réveille-toi!) pour le Groupe Acrobatique de Tanger.
“Circographie” est le mot qu’elle invente, néologisme en open source pour dire la mis-en-scène spécifique du cirque (…) )…( , comme la danse à la “chorégraphie” (…) )…( , et le théâtre a la “mis-en-scène” ( de plus, ça veut dire “soyons fous” en lituanien, mais c’est un hasard).
En partenariat avec l’Ina.